Séances d’entraînement natation( modéles pour les nageurs) |
Séances d'entraînement destinés à mieux vous aider dans la mise en place de votre programme natation.
Voici nos exemples de séances d'entraînement par thème pour vous aider à distinguer chaque type de travail.
- Travail d'endurance
- Préparartion de base
- Entrainements Multi-formes
- Nager au Seuil
- Améliorer sa Vitesse
. Sélectionnez un type de travail pour visualiser les séances d'entrainements - Vitesse
- Multiforme
- Endurance fondamental
- Endurance de base
- Seuil
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H. Helal : L'entraînement a pour but de développer les capacités requises et de rechercher la plus grande cohérence entre elles en fonction de la spécialité et des particularités individuelles. Pour s'acquitter au mieux de cette tâche complexe, l'entraîneur n'a pas d'autre solution que d'élaborer un plan qui lui sert de cadre de référence et d'autorité .
V. Platonov : L'entraînement comprend l'ensemble des tâches qui assu - rent une bonne santé, une éducation, un développement physique harmonieux, une maîtrise technique et tactique et un haut niveau de développement des qualités spécifiques du sportif.
H. EL HAOUAT : L'analyse de l'activité natation sous différents facettes de pratique permet d'en dégager ses caractéristiques déterminantes, c'est- à-dire ce qui la rend spécifique par rapport aux autres sports. Les déterminants de la performance relèvent de questionnements, d'observations et de réflexions dans les domaines bio-énergétique, bio-mécanique, bio-informationnel et psychologique :
Le corps dispose de 3 grandes filières énergétiques pour rendre l'énergie des aliments utilisables par les muscles : l'aérobie, l'anaérobie alactique, l'anaérobie lactique. Ces voies se déclenchent en fonction de l'intensité et de la durée de l'exercice. Elles sont toujours liées et fonctionne souvent en synergie. Attention, elles convertissent l'énergie apportée par les nutriments et ne la produisent pas. La molécule produite par ces voies et provoquant la contraction musculaire s'appelle l'ATP (Adénosine Tri Phosphate).
L'AEROBIE : C'est le système qui consiste à la dégradation des sucres et des acides gras dont les réserves sont considérables. Cette oxydation ne produit aucun déchet, si ce n'est l'eau et le gaz carbonique évacués en produisant de la chaleur. Les limites de cette filière, nommées la VO2 MAX, sont dépendantes de la capacité de l'organisme à prélever, transporter et distribuer l'oxygène nécessaire à l'exercice.
L'ANAEROBIE ALACTIQUE : La puissance maximale d'un effort peut être poursuivie sur une très courte durée (de 7 à 20/25 s) : c'est l'anaérobie alactique, qui ne produit pas de déchet et consiste en la dégradation de la phospho - créatine présente en très petite quantité dans le muscle.
L'ANAEROBIE LACTIQUE : Au delà de la consommation maximale d'oxygène ( VO2MAX ) , l'intensité de l'exercice peut augmenter en faisant appel au processus de l'anaérobie lactique, qui est la dégradation du glycogène musculaire en acide lactique et dont l'accumulation au niveau des tissus en perturbe l'activité. Au fur et à mesure de la durée de l'effort, cette accumulation d'acide lactique pouvant conduire à une acidose, finit par stopper l'exercice.
Les interactions entre les filières Lorsque l'on débute un effort physique, la filière alactique se met immédiatement en marche. Elle s'appuie sur les réserves d'ATP contenues dans les muscles et sur la créatine phosphate. Les autres filières vont alors devoir produire à nouveau de l'ATP pour reconstituer les réserves. Si la consommation d'oxygène au repos est faible, elle augmente progressivement à l'effort. Pour répondre à ce besoin, l'organisme va tenter d'apporter de plus en plus d'oxygène aux muscles. L'activité du système cardio-vasculaire augmente donc pour transporter de plus en plus d'oxygène : le rythme cardiaque et la ventilation accélèrent. Au bout d'un moment, le corps ne peut plus augmenter la vitesse du cœur et de la ventilation. Du coup, la production d'énergie va alors plafonner. On arrive au fameux seuil de la VO2 Max (Volume d'oxygène maximum). Ce seuil correspond aussi à la VMA (Vitesse Maximale Aérobie). A ce moment-là, si l'athlète veut durcir son effort à cette intensité, il va se trouver en dette d'oxygène. Le besoin d'énergie nécessaire va alors solliciter la filière anaérobie lactique produisant. La production d'énergie a alors un coût. Elle ne peut se faire sans produire un déchet limitant l'effort : l'acide lactique. Plus l'effort va être intense et plus la production d'acide sera importante. L'acidose va agir sur les muscles qui vont fonctionner de moins en moins bien. L'effort doit inéluctablement être diminué ou arrêté pour revenir à l'équilibre.