Pour éviter le surentraînement, il est indispensable d'en identifier les causes, mais également les symptômes. Un symptôme important du surentraînement est la baisse de la capacité de performance maximale. Il s'accompagne. également d'autres manifestations. Vous constatez que votre fréquence cardiaque durant l'effort augmente moins vite qu'ai l'accoutumée et que vous devez produire davantage d'efforts pour amener votre fréquence cardiaque au niveau requis. Cette situation est généralement précédée d'une période où la fréquence cardiaque matinale augmente également. La récupération après l'effort est ralentie, même si, dans certains cas, la fréquence cardiaque diminue rapidement après l'effort.
Nombre d'indications se manifestent également sur le plan psychique. Vous n'avez, pas envie de vous entraîner, vous êtes irritable, vous souffrez d'inappétence et vous dormez mal. A côté de cela, vous êtes plus vulnérable aux infections. Lin exemple en est l'herpès. Il s'agit d'une infection virale qui se manifeste souvent par l'apparition de vésicules sur la lèvre ou autour de la bouche (elle est souvent appelée boutons de fièvre). Une fois que vous avez été infecté, le virus reste latent clans l'organisme. Dès que votre résistance diminue, par exemple lorsque vous vous entraînez (trop intensivement), l'infection réapparaît.
Durant vos cycles d'entraînement intensif ou lorsque vous êtes au sommet de votre forme, vous constatez que vous vous enrhumez plus facilement. Ces rhumes résultent d'un contact avec certains virus. Lorsque le système immunitaire contre ces virus se trouve affaibli, le risque de rhume augmente.
Les études démontrent que l'entraînement intensif affaiblit le système immunitaire. C'est pourquoi, les athlètes qui sont au sommet de leur forme après s'être beaucoup entraînés sont plus vulnérables à ces virus.
Il est souvent difficile de reconnaître le surentraînement, parce que la baisse de la fréquence cardiaque au cours de l'effort et la récupération rapide de la fréquence cardiaque après l'effort peuvent être interprétées comme des effets positifs de l'entraînement. De plus, en cas de surentraînement, une mesure de la lactatémie indique que le taux d'acide lactique a baissé durant l'effort, ce qui peut également donner lieu à une interprétation erronée.
Pour reconnaître rapidement le surentraînement, vous devez accorder une attention toute particulière à votre condition psychologique.
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Vous sentez- vous en forme ?
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Aspirez-vous à votre prochain entraînement ?
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Dormez-vous normalement et mangez-vous sainement ?
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Votre entraînement ne pose-t-il pas de problèmes particuliers ?
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Si l'entraînement est devenu une contrainte, il est préférable de l'arrêter ou de le, réduire.
De nombreux scientifiques sont convaincus que le surentraînement est essentiellement un problème psychologique.
Vous devez également vérifier si votre fréquence cardiaque atteint des valeurs normales, durant l'entraînement.
Une fréquence cardiaque qui refuse d'augmenter et qui reste donc (anormalement) basse malgré une charge d'entraînement plus lourde est souvent le symptôme d'un état de fatigue. Une période de repos sera la bienvenue.
Les considérations précédentes ne doivent pas vous faire oublier que la fatigue apparaissant durant l'entraînement ou la compétition n'est pas nécessairement liée au surentraînement. Avant d'obtenir un effet d'entraînement positif, vous devez avoir ressenti la fatigue. Après l'effort, il convient toutefois de respecter un temps de repos, afin d'arriver à la surcompensation. Il faut également éviter de confondre surcharge et surentraînement. En cas de surcharge, la fatigue disparaît en quelques jours. Ensuite, vos performances s'améliorent. En cas de surentraînement, la fatigue persiste au-delà des quelques jours de repos. Le niveau de vos prestations reste inférieur.